de Vigilance à Vigiland

Un écran de 800 x 600 pixels, lui-même composé de seize petits écrans de 200 x 150 pixels, soit un moniteur de contrôle, quadrillé à l’échelle du quartier d’une ville. Voici à quoi ressemble, au premier coup d’oeil, la pièce de Martin Le Chevalier , Vigilance 1.0.

Une première version de cet article a été écrit pour le magazine "question d'image" du CRAC (aujourd'hui LUX©) de Valence [ scène nationale interdisciplinaire ]. Il proposait un point de vue sur la pièce interactive de Martin le Chavalier "Vigilance 1.0", qui tentait d'articuler la problématique actuelle du contrôle généralisé avec ce qui se présente dans la production de l'artiste comme un jeu, mais qui n'en a peut-être que les apparences. Cette version n'est plus accessible.

luc dall'armellina, mai 2003

Vigilance 1.0, un dispositif généralisé du leurre

La version suivante de ce texte a été développée pour le séminaire de recherche A.S.I [ l'action sur l'image - pour l'élaboration d'un vocabulaire critique ] pour la séance du 15 décembre 2003. Pourquoi y être revenu ? Parce que je n'étais pas satisfait de la possibilité d'une lecture trop hâtivement politique, voire restrictivement idéologique de mon premier texte. Dans ce texte, et sans renier les positions du précédent, j'insiste davantage sur les enjeux liés à la représentation dans la pièce de M. Le Chevalier. C'est à travers cette représentation - qui passe par les codes graphiques, par l'usage du hors-champ, et par le recours à la perspective dite axonométrique ou parallèle, utilisée par l'armée ainsi qu'en architecture à des fins de vue totalisante - que s'installe l'univers ludo-securitaire du troublant dispositif de l'artiste.

luc dall'armellina, décembre 2003

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