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Qu'est-ce qui relie la pensée des Stoïciens sur le signe proposé comme « système du monde » ; les positions sémio pragmatiques d'Umberto Eco du groupe mu et les approches structurales de « méta-design » des nouveaux architectes des paysages de données ?
Une réponse possible serait : Les interfaces comme « complexes de médiations », Avec ici un objectif, modeste, qui voudrait mettre en perspective que la complexité qui n'a cessé de croître pendant les vingt-trois siècles qui nous séparent des écrits fondant l'archéologie des théories du signe aurait contribué à nous le rendre mais sous une forme que l'on pourrait qualifier d'« atomique » où son tissu de relations (texture) et d'actualisations possibles (virtuel) y est plus prégnant que sa valeur symbolique propre.
C'est moins une réponse que l'établissement de ponts qui sera tenté ici, à la manière d'une traversée, tendant à montrer comment l'actuel pré-existait - en puissance au moins - dans les théories anciennes et comment l'actuel dévoile ses inattendus ses virtuels - au regard des modèles anciens. La démarche suivie se situe dans une approche phénoménologique, sémio pragmatique et cognitiviste puisque c'est aujourd'hui là, dans la triangulation de ces façons de voir/comprendre le monde que se joue vraisemblablement quelque chose d'essentiel du design graphique numérique en devenir.
luc dall'armellina, 12 janvier 2002
1 le signe triangulé [les stoïciens]
2 les graphes existenciels [ Peirce ]
3 du perceptif au cognitif
4 nouveaux enjeux pour le design
5 praxis de l’expérimentation
6 l’environnement - espace de médiation
7 en guise de conclusion
Cet article est celui de la communication donnée aux journées d'études « Interfaces : médiations esthétiques et politiques » des 30 et 31 janvier 2002 - LabSIC - UFR des Sciences de la Communication - Université Paris Nord 13